Chapelle du Père de Montfort – Ile d’Yeu
Proposée par : Isabelle de LestrangeKer Châlon - 85350
Entre Port Joinville et Saint Sauveur
En allant vers Saint-Sauveur, après avoir traversé le hameau de Herchalon (le rond point, le Loup Blanc, le calvaire, au sommet de la côte, sur la droite un petit chemin de terre (Le Moulin du Calvaire) ....
... puis l'on passe au pied du moulin du calvaire refait à neuf pour un usage de résidence secondaire, enfin le calvaire apparaît avec la toute petite chapelle juste derrière.
merci : http://monyeu.canalblog.com/archives/2012/11/06/25456826.html
XVIIIe siècle
Pendant le Carême de 1712, le Père de Montfort prêche la mission à l’Île d’Yeu.
En clôture, il décide d’élever un calvaire sur la hauteur de Ker Châlon, d’où le regard contemple la mer et embrasse une grande partie de l’Île.
Pour bâtir le Calvaire, il faut une assise vaste et solide.
La Roche du Fradet, voisine du lieu choisi, est roulée miraculeusement par l’intervention du Missionnaire.
Elle s’encastre aujourd’hui dans le tertre de pierre qui soutient la chapelle. La croix est dressée ; devant elle est élevé un autel où le Père de Montfort place la pierre sacrée tirée vraisemblablement des ruines du monastère Saint Etienne qui était tout proche.
XIXe siècle
Jusqu’à la Révolution, le Calvaire subsiste. Après la tourmente, il est restauré.
En 1835, un petit oratoire est construit ; son emplacement correspond au choeur de la chapelle actuelle, situé au centre du monticule.
Il est prolongé par un auvent soutenu par un mur de un mètre de long environ.
Une croix de fer forgé surmonte la toiture.
En 1889, Monsieur le Curé Rousseau décide d’allonger l’oratoire et lui donne sa forme actuelle, dédiée à la Vierge douloureuse. A la fin de la grande mission de 1889, le calvaire fut de nouveau restauré. On le dressa sur un soc de maçonnerie au chevet du choeur.
Ce calvaire fut détruit par la foudre et la tempête.
XXe siècle
Lors d’une autre mission, en 1910, on entreprit de le relever.
Le terrain étant devenu une propriété communale, Monsieur le Curé Tournemire décide d’élever le calvaire sur un terrain privé. Il est alors dressé au centre d’une enceinte clôturée d’une murette.
C’est au coeur de cette enceinte que nous voyons aujourd’hui s’élever la croix, remise en état en 1968, puis en 2000. Elle rappelle la première plantation de croix faite par le Père de Montfort en 1712.
Cette croix et cette chapelle sont pour les croyants une invitation à revivifier leur foi, comme le fît le Saint Missionnaire de l’Île d’Yeu au cours de sa célèbre mission.
illustration en attente, merci pour vos envois.
Les messes en plein air de la Paroisse
Régulièrement, lorsque le temps le permet des messes en plein air sont célébrées devant La Chapelle.
Elles renouent avec les grandes traditions des Missions dont subsistent plusieurs calvaires sur l’Ile.
L'extérieur
Un plan longitudinal très simple, avec un chevet plat (l’ancien oratoire) moins élevé que la nef.
La Chapelle d’aujourd’hui date de 1889, un an après la béatification du Père de Montfort.(Il sera canonisé en 194)
La roche du Fradet
La "roche du fradet" voisine du lieu choisi est roulée miraculeusement par l'intervention du missionnaire jusqu'au lieu choisi, elle s'encastre aujourd'hui dans le tertre en pierre qui soutient la chapelle.
L'intérieur
On accède par perron de cinq marches à l’intérieur de la chapelle.
La porte en façade est surmontée d’un vitrail contemporain dans son percement en demi cercle.
En l’absence de clocher, la croix domine l’édifice au sommet du pignon.
La nef
Toute petite, elle abrite quatre bancs de cinq ou six places chacun.
La pieta
Sur le mur de gauche se trouve une Piéta. JPEG Elle représente la Vierge Marie, les bras en croix sur sa poitrine, le Christ est déposé sur ses genoux. Sa tête penchée est soutenue, à gauche, par l’une des Saintes Femmes, de celle de droite, on ne distingue pas les plis du vêtement.
Cette Piéta du XVIIIe siècle, serait un reste d’une descente de croix provenant probablement du monastère Saint Etienne.
meilleure image en attente, merci pour vos envois...
Le chœur
Il correspond à l’oratoire construit en 1835
Les statues
La Vierge à l'Enfant
Le Père Louis-Marie Grignon de Montfort
Les vitraux
Très contemporains, ils datent de la dernière campagne de restauration à la fin du XXe siècle.
Leur simplicité s’accorde bien avec la sobriété très islamise de La Chapelle, les jeux de bleus avec le blanc des murs... On est vraiment à l’Ile d’Yeu.