Eglise N. Dame, St Blaise, St Pierre – Rozoy-le-V.
Proposée par : Jacques Lassoury45 rote d'Ernauville - 45210
La légende ?
Selon Jean Gigniers, jésuite du XVIème siècle, une jeune fille, Elisabeth de Crespy, désirant vivre dans la solitude afin de se consacrer entièrement à Dieu, s'installa dans le creux d'un chêne, au milieu d'un marais. C'est là qu'elle reçut le nom de Rose(statue).
Les habitants de la région, touchés par sa sainteté, lui bâtirent un petit monastère dont elle fut prieur jusqu'à sa mort survenue le 13 décembre 1130.
Des manuscrits des XIème et XIIème confirment en grande partie cette histoire.
Une fontaine proche du prieuré détruit par les Anglais en 1428, portait elle-aussi le nom de Sainte-Rose. Son eau était réputée pour guérir l'eczéma.
Le petit monastère abritait la chapelle sainte-Rose, construite entre 1106 et 1130.
Pierre de Courtenay la reconstruisit au XIIIe siècle.
Elle fut détruite par les Anglais durant la Guerre de Cent Ans (1337-1453).
XVIe siècle
L’église actuelle date du 16ème siècle.
Elle a été dédiée à Notre Dame et à Saint Blaise en 1546 sous la présidence de l’archevêché de Sens.
Elle a été bâtie sur les ruines de la chapelle du prieuré fondé par sainte Rose (Elisabeth de Crépy) qui y mourut en 1130.
Le chevet en hémicycle a dû être ajouté par la suite; l’église devait se terminer par un chevet plat comme toutes les églises de la région
La marque de l'histoire
Sa partie la plus ancienne, le portail , date du premier quart du 12ème siècle. Il provient probablement de cette chapelle du prieuré bénédictin fondé par Elisabeth de Crépy.
XVIIe siècle
Le retable a été ajouté au 17ème ou 18ème siècle.
Il présente, en son milieu, comme une porte de prison avec son judas. Ce retable vient-il d’une autre église ou veut-il signifier une dévotion à St. Pierre (St. Pierre en prison après la Pentecôte) ?
XXe siècle
L’église de Rozoy le Vieil est classée monument historique (5 octobre 1920 et 6 Novembre 1942)
Les deux vitraux du cœur évoquent les deux éthymologies possibles de Rozoy, illustrant l’un avec un rouge très vif, Sainte Rose dans son tronc d’arbre, l’autre Moïse repêché dans les roseaux.
Les trois petits vitraux côté nord sont non figuratifs et reprennent les couleurs des autres.
Le porche extérieur ou caquetoire
Le porche extérieur, dit caquetoire, présente un intérêt particulier; il est peut être le plus élégant des porches de pierre connus dans le département.
Couvert de tuiles de pays, il se compose de cinq arcades de pierres portées par des piles octogonales; celle du centre est plus haute.
Le porche a été apporté sur la façade au XVe siècle.
Le porche, initialement classé en 1920, fut déclassé lors du classement de l'ensemble de l'église (6 novembre 1942).
Des caquetoires....
Un caquetoire (parfois caquetoir) est un espace couvert, souvent en forme d'auvent, situé devant l'entrée de nombreuses églises, notamment dans le centre de la France (Orléanais : Gâtinais et Sologne ; Berry ; Bourbonnais), ou, plus rarement, accolé à l'un des côtés de la nef. Il tire son nom du verbe caqueter (« bavarder à tort et à travers »), car les paroissiens pouvaient s'y abriter après les offices pour échanger les nouvelles.
Ce porche / caquetoire rapporté est composé de cinq arches de pierre portées par des piles octogonales sur lesquelles sont sculptés des masques de facture primitive.
Le portail
XIIe siècle
Il provient probablement de la chapelle du prieuré bénédictin fondé par Elisabeth de Crépy..
« Le portail est à triple rouleau. Le rouleau du milieu est orné d’un gros boudin, lequel se continue au jambage de la porte ; on voit ici l’amorce de la colonne engagée; celle-ci s’orne d’un chapiteau maladroit et d’un talloir sculptés...
Un homme aux bras levés
... de sculptures très frustres d’un caractère et d’une exécution archaïques ; à droite le torse d’un homme aux bras levés ;
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L'éventail
à gauche une sorte d’éventail à sept branches ; au talloir et tout autour de l’arcade de la porte, des motifs en étoile. »
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Un mystère ?
Une pierre ajourée, fixée dans le pignon de la façade, environ à 1,5 m du faite. Est-ce un simple ornement, un symbole ou un moyen d’aération ?
Son graphisme n’est retrouvé que sur l’église de Nevoy près de Gien et sur une croix trouvée lors de fouilles à l’église Notre Dame de Melun.
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La façade, le clocher
En entrant
A droite en entrant, les visiteurs ont leur regard attiré par un retable en bois et une statue en plâtre de la Vierge à l’Enfant.
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La nef
La nef éclairée par trois baies sur chaque côté se poursuit par un chœur plus étroit que termine une abside circulaire.
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La charpente
Sa charpente a la forme d’un vaisseau renversé dont la poupe ronde coiffe toute l’église. Les entraits transversaux minutieusement taillés et polis sur huit faces s’ornent de bagues.
L’arrondi du chœur offre un travail d’une élégance raffinée.
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Le retable
Le retable a été ajouté au 17ème ou 18ème siècle. Il présente, en son milieu, comme une porte de prison avec son judas. Ce retable vient-il d’une autre église ou veut-il signifier une dévotion à St. Pierre (St. Pierre en prison après la Pentecôte) ?
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Sainte-Brigitte
Une belle statue en bois de Sainte-Brigitte datant du XVIIe siècle se trouve à sa gauche.
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Le banc d’œuvre
Un banc d’œuvre (ou de l’œuvre) est situé dans la partie gauche de la nef.
C’était la place réservée dans les églises du Loiret (jusqu’en 1905) aux membres des ’’Conseils de fabrique’’ et aux deux Marguilliers d’honneur choisis parmi les fonctionnaires publics domiciliés dans la paroisse et chargés de gérer le budget de la paroisse.
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La sacristie
Une sacristie est située à gauche du chœur.
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Les vitraux
Les vitraux en nombre de huit, ont été réalisés par le Maître verrier Lionel REGNIER en 1986 pour les vitraux de chœur (ici) et en 1988 pour ceux de la nef.
Côté sud, se trouve une trilogie dédiée à la Vierge Marie :
« Mon heure n’est pas encore venue (Les noces de Cana)
« Marie qui amène le jeune Jésus au Temple de Jérusalem »
«Tout est accompli » (Marie au pied de la Croix). La couleur bleue y domine.
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Les pierres tombales
Trois belles pierres tombales portent les inscriptions suivantes:
•Mathieu Cranson, vivant conseiller du Roi et élu en l’élection de Nemours; 2 Avril 1662.
•Marie Cranson, vivante femme Beguin, escuyer, sieur des Novs, décédée le XXVI Février 1643.
•La troisième sous le porche semble être la tombe d’un seigneur de Baslin.