Eglise Notre Dame du Lac – Le Thor
Proposée par : Bertile Omet R.2, rue de la cavalerie - 84250
Le mot du Curé
Bienvenue à vous dans cette église Notre-Dame-du-Lac.
Que votre visite réelle ou virtuelle vous permette de découvrir le bien, le beau, le bon.
Et que notre mère Marie vous protège et vous accompagne bien au-delà de votre visite. Deo gratias !
Père Georges YAMEOGO, Curé de la paroisse.
Le mot du Maire
C’est avec très grand plaisir que nous accueillons et patronnons cette nouvelle application qui permet aux nombreux touristes et visiteurs de mieux connaître et aimer notre Superbe Eglise Notre Dame du Lac, patrimoine de la commune du Thor.
Quand la modernité se met au service du patrimoine le plus ancien c’est l’histoire qui continue à se construire en harmonie.
Yves Bayon de Noyer Maire du Thor
L'église est romane dans son ensemble, et veille sur la ville depuis le XIIe siècle.
La légende raconte qu'elle aurait été érigée à la demande le d'Empereur Charlemagne, au IXème siècle, en référence à un miracle survenue dans la ville du Thor.
De construction romane, pour l'essentiel au XIIème siècle, sa nef est néanmoins pourvue de voûtes gothiques.
À la suite de problèmes de financement lors de la construction, le clocher fut terminé plusieurs siècles après le reste du bâtiment : en conséquence, il est notoirement trop petit par rapport à la taille de l'édifice.
Elle figure sur la première liste des monuments historique puisqu'elle est classée depuis 1832.
Le corps principal a gardé son aspect depuis sa construction.
Une église large (plus de 10m),reposant sur d'imposants murs.
L'épaisseur inhabituelle et sans aucun doute exagérée de ses murs trahit les craintes d'un architecte probablement peu sûr de lui mais néanmoins attaché à une construction très soignée, multipliant ornements, chapiteaux, cannelures, modillons
La façade sud
La façade nord
Le clocher
Sur le toit de lauzes, le clocher comprend un étage octogonal aux angles marqués par des colonnettes portant des chapiteaux garnis de masques ou d’animaux. Chacune de ses faces est ajourée de deux baies de plein cintre.
En 1834 cet ensemble a été complété par un lanternon construit sur la plate-forme supérieure. nd du lac chapiteau clocher Malgré ses similitudes avec d’autres églises romanes provençales, Notre-Dame du Lac se caractérise par la recherche de techniques nouvelles annonçant l’art gothique et par l’importance majeure accordée à la décoration. La croix monumentale en fer forgé qui se trouve en face du porche de la façade méridionale de l’église a été érigée le 4 septembre 1743. Mise à terre à la Révolution, elle fut remise en place peu de temps après.
Le porche méridional
Le porche est percé d'un puissant portail dont les piédroits cannelés sont flanqués de colonnes engagées dont les fûts sont ornés d'un décor sculpté de losanges (à gauche) et de tresses (à droite).
Il évoque un arc de triomphe par sa monumentalité et présente une superbe décoration inspirée de l'antique combinant pilastres cannelés, colonnes engagées, chapiteaux à palmettes, frises de palmettes, frise de grecques et frise d'oves.
Les chapiteaux des piédroits sont ornés de motifs végétaux tels des palmettes, desquels surgit un visage humain.
Le chapiteau de la colonne de droite représente des anges aux ailes déployées encadrant un personnage humain surmonté de marguerites
Le chapiteau de gauche figure des aigles aux ailes déployées surmontés de petits visages humains barbus.
La maçonnerie porte par endroit des marques de tâcheron.
Le portail occidental
Plus modeste, il présente lui aussi une décoration à l'antique comportant pilastres cannelés, colonnes engagées et fronton triangulaire.
Il est délimité latéralement par deux hautes colonnes engagées supportant un fronton triangulaire dont les côtés supérieurs sont soulignés d'une double rangée de modillons.
Ces colonnes présentent des cannelures variées (en zig-zag, torsadées ou en losanges) et sont surmontées de chapiteaux ornés de motifs végétaux, à gauche, et d'aigles aux ailes déployées, à droite (motif déjà rencontré sur le portail méridional).
Entre ces colonnes, des pilastre cannelés (probables remplois) encadrent le portail proprement dit, constitué de deux colonnes latérales et d'une colonne centrale supportant un linteau et un tympan maçonné orné d'une main bénissante.
Entre ces colonnes, des pilastre cannelés (probables remplois) encadrent le portail proprement dit, constitué de deux colonnes latérales et d'une colonne centrale supportant un linteau et un tympan maçonné orné d'une main bénissante.
Le chevet
Heptagonal, il est percé de quelques trous de boulin, est rythmé par de remarquables pilastres cannelés inspirés de l'antique, surmontés de chapiteaux à feuilles d'acanthe enroulées.
La partie supérieure du chevet est ornée d'arcades cintrées à triple voussure qui retombent alternativement sur les chapiteaux des pilastres et sur des modillons à décor anthropomorphe ou géométrique.
La corniche moulurée, supportée par de petits modillons alternant avec une frise de billettes supporte un toit dont les nervures de pierre convergent vers un couronnement circulaire orné de trois têtes d'homme dont l'une est détruite.
Le chœur
L'église possède un chœur élégant rythmé par huit colonnes dont les fûts présentent la particularité d'être de section hexagonale sur la moitié de leur hauteur et de section cylindrique sur l'autre moitié, la section hexagonale étant alternativement en haut puis en bas.
Délimitée par un arc triomphal en forme d'arc légèrement brisé, la voûte du chœur est segmentée par de belles nervures de pierre qui prennent appui sur une frise de dents d'engrenage pour s'envoler vers une exceptionnelle clé de voûte figurant l'agneau pascal entouré de cinq aigles.
La nef
Bien que de construction romane, la nef de l'église Notre-Dame-du-Lac est néanmoins pourvue de voûtes gothiques, ornées des premières croisées d'ogives de la région.
Les parois latérales de la nef sont rythmés par de grands arcs de décharge en plein cintre prenant appui sur de puissants piliers d'où s'élancent également les croisées d'ogives et les arcs-doubleaux de style ogival.
Le mur méridional est percé de plusieurs baies tandis que le mur septentrional est aveugle.