Eglise Saint Aignan – Orléans
Proposée par : Bernadette LezierPlace du Cloître-Saint-Aignan, - 45000
collégiale royale ?
Une Collégiale est une église dont le service est assuré, par un collège de Chanoines, clercs suivant une règle de vie commune, se réunissant en chapitre sous la responsabilité d’un Doyen élu.
Les Chanoines s’administraient de façon autonome. Ils avaient différentes fonctions. Leur vie était consacrée à la prière, ils chantaient tous les offices mais n’avaient pas les fidèles en charge.
Les Chanoines de Saint Aignan étaient des Chanoines « séculiers » (qui vivent dans le siècle).
Ils conservaient leurs biens propres, avaient leur maison individuelle, portaient un habit particulier.
Ce chapitre acquerra une grande importance puisque plusieurs rois de France en seront Abbé.
... dédiée à Saint Aignan
Né au Ve Siècle à Vienne en Isère, de parents venus de Pannonie (plaine de la Hongrie méridionale) il fut un des premiers évêques d’Orléans.
illustration : Saint Aignan veillant sur sa ville.
En 451, il joue un rôle essentiel lors du siège d’Orléans par les Huns menés par le terrible Attila, terroriste de l’époque. L’évêque a soutenu le courage des Orléanais terrifiés et fortifié leur espérance en jeunant et priant sans cesse avec eux.
En même temps il a organisé la défense de la ville et appelé à son secours son ami le Général Romain Aetius (illustration) alors en poste à Arles.
Attila qui venait d’être mis en déroute à Paris par Sainte Geneviève, sera contraint de fuir par l’arrivée d’Aetius qui le poursuit et le battra aux champs Catalauniques en Champagne.
Saint Aignan meurt le 17 novembre 453. Bien que de nos jour dans l’ombre de Jeanne d’Arc, il est toujours fêté, le 17 novembre à Orléans. Il est le patron du Diocèse.
une crypte ?
Une crypte est la partie souterraine d’une église. Ici, plutôt église basse, la crypte abritait les sarcophages de Sept Saints (dont celui du grand Saint Aignan) que venaient vénérer les pèlerins.
Ils y accédaient directement de l’église haute par deux longs couloirs descendant sous les bas-côtés du chœur et de la nef.
Cette crypte a été en usage jusqu’en 1358, date de l’arasement de l’église de Robert Le Pieux.
Les travaux de fondation de l’église gothique de Louis XI ont nécessité le comblement de ses chapelles et le renforcement des piliers du chœur.
Ils en ont condamné l’accès, d’ailleurs devenu inutile puisque à l’époque gothique les reliques étaient placées de manière plus convenable dans des reliquaires et exposées à la vénération des fidèles dans l’église haute.
Depuis l’époque de Charlemagne seuls les motifs floraux étaient sculptés. Au tout début XIe la nouvelle tendance est de représenter des formes humaines associées à des animaux fantastiques. Bien qu’encombrées de maçonneries ajoutées, cette crypte très innovante dans le domaine de l’architecture et de l’art reste particulièrement intéressante.
De 1744 à 1773 la crypte servit de sépulture aux chanoines qui y accédaient par le couloir sud, rouvert dans ce but.
L’antiquité
Aignan est relayé par les troupes du général romain Flavius Aetius - illustration - (arrivées très tardivement, du fait de la faiblesse et quasi absence du pouvoir impérial, à cette époque de délitement de l'Empire romain). On peut penser qu'à tout le moins, l'action de l'évêque d'Orléans permit d'éviter le massacre généralisé et d'attendre les secours, qu'il avait préalablement fait appeler. L'arrivée de l'armée romaine - alors que tout semblait perdu - put apparaître comme miraculeuse.
Aignan meurt le 17 novembre 453 et aurait été inhumé dans cette église. Il est plus tard canonisé et désigné comme saint patron de la ville et du diocèse.
Depuis un petit monastère portait le nom du Saint est situé au bord de la Loire...
Le Moyen-Age – La première abbaye
Au VIIe siècle, Saint-Aignan, s’agrandit, devient un monastère puis une abbaye régie par les règles de Saint Benoît et de Saint Colomban.
Au IXe siècle, les moines qui la composent prendront le statut de chanoines et ne seront plus soumis à la règle de saint Benoît (illustration). La vie autour de la collégiale se développe jusqu'à ce que celle-ci acquière une complète autonomie, en partie grâce à Théodulfe, évêque d’Orléans et conseiller de Charlemagne.
Comme il était de règle, tous les membres de la communauté étaient tenus de participer aux assemblées plénières et avaient « voix au chapitre », y compris les enfants de chœur (à ne pas confondre avec les simples servants d'autel d'aujourd'hui, leur fonction principale étant de chanter dans le chœur professionnel de l'église).
Après la disparition de l'Empire de Charlemagne, la collégiale subit les pillages des Normands, elle est notamment saccagée en l’an 865, et elle disparaît dans le grand incendie de 999 qui détruisit la ville. Il ne reste de l'édifice que la crypte actuelle qui servit à protéger les reliques de saint Aignan.
La reconstruction
Une basilique romane est reconstruite plus en hauteur par le roi Robert II de France dit Robert le Pieux, en 1029, après douze ans de travaux.
La guerre de Cent Ans
Durant la Guerre de Cent Ans, en 1359, Orléans est assiégé par les anglais. La population, par crainte que l’armée anglaise ne se serve des églises de la ville comme lieux de retranchement, détruit Saint-Pierre Ensentelée (actuellement Saint-Pierre du Martroi), Saint-Euverte et Saint-Aignan. Ils mettront huit jours à raser la bastide.
L’église est de nouveau reconstruite en 1420. Cependant, huit ans plus tard, la ville étant à nouveau assiégée par les anglais, toutes les églises du faubourg sont détruites sur ordre du bailli Raoul de Gaucourt (illustration Raoul de Gaucourt en campagne).
La reconstruction
Une basilique romane est reconstruite plus en hauteur par le roi Robert II de France dit Robert le Pieux, en 1029, après douze ans de travaux.
illustration : Robert le Pieux à l’office dans la cathédrale d’Orléans. Robinet Testard, Grandes Chroniques de France, vers 1471, Paris, Bibliothèque nationale de France
XVe siècle
Dès la paix revenue grâce à Jeanne d’Arc, sa reconstruction lancée, à partir de 1439 par le roi Charles VII, est principalement l’œuvre de Louis XI qui l’inclue dans les nouvelles fortifications du XVe siècle.
Ce qu’on appelle l’Eglise Saint Aignan est ce qui reste (chœur et transept) de cette collégiale Royale reconstruite par Louis XI au XVe siècle, au-dessus de la crypte (subsistant de la collégiale romane antérieure détruite durant les guerres de cent ans).
XVIe - XVIIe siècle
En 1509, en partie grâce au financement de Louis XI - illustration -, la nouvelle collégiale est consacrée par Martin de Dreux, doyen du chapitre.
Au XVIIe siècle, pendant les guerres de religions, les Protestants pillent puis incendient la charpente entrainant l’écroulement de la nef.
C’est donc une église mutilée.
Manquant de moyen, les Chanoines ne reconstruiront pas la nef mais la mureront en 1750, (Photo 4).
La Révolution
Durant la Révolution française, de 1792 à 1802, l’église Saint-Aignan, perd sa destination religieuse et sert successivement d’atelier de fabrication de tentes militaires, de local pour un groupe révolutionnaire puis en 1798, elle devient un « Temple de la Reconnaissance et de la Victoire ».
Le chapitre de chanoines disparaît à la Révolution française, en novembre 1790.
Le monument sera acheté par l’architecte Benoit Le Brun qui détruira ce qui restait de la nef et de la tour pour en récupérer les matériaux et les vendre.
XIXe siècle
Ce n’est qu’en 1802, après le Concordat entre Bonaparte et la Papauté, qu'elle sera rendue au culte. Elle devient alors une simple paroisse.
La paroisse du Crucifix Saint Aignan alors devenue inutile sera supprimée.
illustration : la vue d’Orléans dessinée par Charles Pensée en Juin 1829
La réouverture de la crypte
La réouverture de la crypte
Cependant En 1857 elle est restaurée et réaménagée non pour le culte mais pour des raisons archéologiques.
Son accès se fait désormais par une porte en contrebas, sous le chevet côté sud ; (Photo en attente)
Les Religieuses Ursulines installent alors leur couvent entre l’ancienne collégiale et la Loire.
Un paroissien célèbre
A cette époque, Saint Aignan était la paroisse de la famille de Charles Péguy qui y fut baptisé en 1873
Depuis le XIXe siècle une maquette en zinc représentant la collégiale de Louis XI avant les destructions protestantes, réalisée par un de ses paroissiens, le ferblantier zingueur Jules Louastron nous montre la collégiale dans sa splendeur initiale.
Du pur gothique
Datant du XVème siècle, entièrement de style gothique flamboyant, la collégiale est l’un des deux seuls bâtiments (avec la basilique de Cléry Saint André) de ce type dans le Loiret
Cette ancienne collégiale a été construite à 500 m de la Loire sur un coteau (partiellement aménagé) aux pentes sud et ouest particulièrement abruptes (photo 10 et 11 prises de l’Int du parking du séminaire). Cette configuration de terrain interdisait tout accès par la façade sud et par la tour ouest aujourd’hui disparue.
L’entrée s’imposait donc par le transept nord, où s’ouvre l’unique porche de l’église délicatement orné de sculptures hélas martelées par les protestants. Photo 8 et 9
Eléments extérieurs les plus intéressants :
Les gargouilles du porche, et nombreuses sculptures figurées, plus originales les unes que les autres, ornent en hauteur la partie extérieure Est du chœur et de son chevet. Quatre photos (11 Ter chevet)
Les gables à la base des toitures sont ornés de têtes d’homme, d’homme d’armes et de quelques femmes.
têtes d'hommes
Chien capturant un perroquet
La flèche
A la croisée du transept, la flèche octogonale abrite trois cloches hélas déposées.
Noter le Crucifix au faîte du transept sud.
Au nord de l'église
Le cloître St Aignan
Les Chanoines, assurant le service de la collégiale, ont bâti leurs demeures au nord de l’église. Cet espace est appelé le cloitre Saint Aignan.
Voir le Fragment du plan d’Inselin 1713 (photo 30)
Le cloître était clos de quatre portes, les vestiges de l’une d’entre elles sont visibles rue de Cloligny.
A proximité
A l’angle de la rue de l’Oriflamme, une curieuse tête sculptée orne la façade du N°18, emplacement de la demeure du Doyen de St Aignan photo 31.
Au N° 10, une maison de briques construite par Louis XI, qui y résidait souvent.
Au N°7 la maison où résidait le prince de Coligny pendant les guerres de religions. (illustration)
Au N°1, juxtaposée à l’église, l’entrée du Séminaire Interdiocésain toujours en activité. Contigüe à l’église, le séminaire occupe et déborde par son jardin (illustration) l’emplacement de la nef et de la tour de la collégiale détruites.
Sa riche bibliothèque est ouverte à tous : plus de 90 000 volumes du XVIe à nos jours.
Plan de la crypte archéologique
La crypte : contour noir trait épais L’église actuelle, contour noir trait fin
Les premières travées des bas-côtés étaient la partie de la crypte où l’on arrivait tout d’abord.
Le couloir d’accès nord...se prolonge à la hauteur du chœur par une arcature basse.
Les piliers
Les piliers sont ornés de chapiteaux sculptés de motifs floraux et géométriques, dans la tradition carolingienne.
Le déambulatoire
Ce couloir aboutissait au déambulatoire. Seule sa partie desservant la première chapelle du côté nord subsiste.
Cette petite chapelle de plan hémicirculaire, voûtée en cul-de-four et éclairée de 2 fenêtres est la seule subsistante.
Moins enterrée qu’aujourd’hui des fenêtres au-dessus des arcatures, dans chaque travée éclairaient l’espace.
A l’extrémité du couloir, d’accès sud subsiste une seule arcature à motif géométrique.
L’ensemble primitif a été interrompu par l’escalier d’accès archéologique de douze marches.
Au centre, le chœur avec ses quatre piliers subsistants, enfermés à l’intérieur de maçonneries.
Des sondages ont permis de dégager des chapiteaux remarquables.
Le martyrium à l’ouest occupe toute la largeur de la nef. C’est dans cette étroite salle rectangulaire voutée et fermée aux pèlerins qu’ étaient conservés les sarcophages des Saints.
Elle est entièrement construit de pierres plates allongées (fragments d’ancien sarcophage réemployés).
D’étroites ouvertures, « les fenestellae » permettaient de voir les tombes à l’intérieur et de les toucher de son bâton de pèlerin. Photo 49.
Deux piliers innovateurs historiés
L’un se trouve dans le chœur, l’autre contre le martyrium.
Les chapiteaux des piliers subsistants du chœur sont tous sculptés de végétaux,à l’exception d’un seul.
La première face de ce chapiteau dégagé, montre deux animaux effrayants, fiers et souriants encadrant un homme nu accablé, s’effondrant vers le sol, honteux. La position de ses pieds pointés au sol ne lui permet pas la marche, c’est-à-dire d’avancer.
La deuxième face de ce même pilier monte un homme bien droit. Il porte une barbe et regarde confiant vers le ciel les yeux grand ouverts. Il tient fermement un des deux animaux (les mêmes) par l’oreille et chasse résolument l’autre.
Ses pieds sont posés à plat au sol, il marche dynamiquement.
Ces personnages ont conservé leur polychromie d’origine.
Le chapiteau du pilier central
Le chapiteau du pilier central du martyrium montre trois scènes.
Au centre du chapiteau et de face un homme nu, portant la barbe, cachant sa nudité de ses mains est encadré de deux animaux particulièrement effrayants. Ses pieds posés au sol talon contre talon, ne lui permettent pas de déplacement.
La scène de droite montre un homme en mouvement.
Il tient un gourdin à la main, il bastonne et combat la bête.
Epitaphes de chanoines enterrés au XVIIe siècle.
Quelques épitaphes ont été conservées. Sur un support en ardoise, sont inscrits les noms et années de décès du chanoine.
Plusieurs plaques comportent des signes en forme de gouttes, l’une comporte une tête de mort évoquant le « memento mori » rappel de notre condition mortelle ?
L'entrée
Lorsque l’on entre dans l'église, on est surpris par sa grande sobriété intérieure, et sa luminosité.
L’espace meublé de chaises et d’une chaire, l’allée centrale aboutissant à un monumental retable , tout donne à penser de façon erronée se trouver à l’entrée de la nef d’un sanctuaire... Il n’en est rien.
La croisée du transept
Nous sommes à la croisée d’un transept court dont le bras sud n’a pas de communication avec l’église et dont la nef a été murée.
Nous sommes face à un long chœur de quatre travées, vouté d’ogives.
Les étroits collatéraux du chœur uniquement destinés au passage des chanoines, peu élevés et voutés d’ogives contrastent avec la hauteur des voutes de la nef.
Les chapelles
Les piliers octogonaux s’élèvent et se rejoignent.
Les bas-côtés s’ouvrent au nord sur 3 chapelles du XVe,siècle au sud sur 3 salles du XVIe siècle (la salle capitulaire et les deux salles de la sacristie, surmontées de salles hautes)
Le chœur de 5 chapelles rayonnantes du XVe s’ouvre sur un déambulatoire peu élevé, vouté d’ogives.
Des éléments remarquables - La maquette
La maquette de l’église initiale, placée contre le transept Sud, permet d’avoir une appréhension claire du bâtiment et de son histoire. Elle est située contre le transept sud.
Les culs de lampe et chapiteaux
Les culs de lampe et chapiteaux.
Les nervures de voutes reposent sur des culs de lampes, c’est-à-dire des clefs pendantes, sculptés dans leur majorité de personnages tenant des phylactères, mais aussi d’animaux et de feuillages.
De même à la jonction des arcs doubleaux et de leur colonne engagée, les chapiteaux sont richement sculptés.
Le retable
Le retable (photo 87)
Louis XIII offre un autel accompagné d’un grand retable destiné à porter la châsse de Saint Aignan.
La châsse actuelle a été offerte par les Orléanais en 1803. (photo 88)et (photo 89).
Le retable est attribué à Martellange, Jésuite architecte qui élabora les façades du transept de la cathédrale d’Orléans.
D’ordonnance corinthienne à 4 colonnes de marbre noir, il est surmonté de deux personnages en pierre.
A gauche un homme terrassant un dragon, l’Archange Saint Michel, à Droite un jeune homme guidant un enfant qu’il tient par la main en lui montrant le chemin, l’Ange gardien.(photo 90)
Ces motifs sont représentatifs des dévotions du XVIIe. Les photos anciennes montrent qu’il y avait un crucifix au sommet de ce retable.
Les maîtres autels
Les deux Maîtres Autels Majeurs
Devant ce retable et son autel, un autre autel en marbre précieux rose est disposé de telle sorte qu’il semble faire partie du retable de Louis XIII. Cet autel Louis XV jure avec la simplicité du lieu.
Les clefs de voute
Les clefs de voute.
Elles sont polychromes dans le chœur où elles portent l’effigie de Saint Aignan pour l’une, les armes des rois de France pour les autres.
Elles sont en pierre nue dans les collatéraux et les chapelles de chœur.
Le Baptistère.
De forme octogonale, il date de 1817. Son décor représente le récit de Genèse.
Les chapelles de chœur
( Photos 97 et 98).
Hélas recouvertes de plâtre et peintes au XIXe souffrent de l’humidité. Elles sont décorées de statues vulgaires de Sainte Philomène, du Saint curé d’Ars, de l’œuvre du pain de Saint Antoine de Padoue.
L’enfant Jésus, attribut de Saint Antoine, porte au cou un cœur ex-voto contenant le touchant message de remerciement d’une femme pour le retour de son mari soldat de 1914.
La Châsse de procession
La Châsse de procession. Photo 103 Cette Châsse en vermeil a été exécuté par la maison Poussielgue de Paris en 1896.
Placée sous « cloche » elle est exposée dans la chapelle latérale sud.
Quatre personnages en bronze argentés, portent le tube en verre qui contient le bras du Saint dûment authentifié.
Les extrémités du tube sont fermées par des plaques de cuivre émaillées et dorées.
Tout le monument repose sur une plateforme soutenue par quatre griffes et entourée d’ornements alternés en émail et en filigrane avec des cabochons de différentes couleurs.
C’est cette châsse qui est présentée aux fidèles le jour de la Saint Aignan le 17 novembre ou le dimanche suivant
Les tableaux
Tableau du XVIIIe relatant l’arrivée d’Aetius et la délivrance d’Orléans en 451.
Saint Aignan au ciel veillant sur la ville d’Orléans, œuvre du XIXe. Photo 105
Le bienheureux Reginald
Sous l'orgue...
La vision de Bienheureux Réginald. Cette toile anonyme du XIXe siècle, a été souhaitée et offerte par le Prêtre orléanais Bienheureux Hyacinthe Marie Cormier en hommage au Bienheureux Reginald. Le Bienheureux Reginald, après avoir été Doyen du Chapitre de la collégiale romane en 1211 pris l’habit des Dominicains et devint le précieux collaborateur de Saint Dominique.
Les doyens du chapitre
La liste des Doyens du chapitre de La collégiale saint Aignan au fil des siècles est située à l’entrée du collatérale Nord. Photo 108.
L’orgue.
Construit en 1872 par le facteur d’Orgue Orléanais Charles Beaurain, se compose de 26 jeux répartis sur deux claviers et d’un pédalier. Photo 109
La salle capitulaire
La salle capitulaire située sur le collatéral Sud. Elle est la salle où se réunissaient le chapitre des Chanoines. Elle a conservé sa sobre décoration du XVIIe siècle. C’est ici que le Saint sacrement est exposé.
(illustration en attente)
La sacristie
Son exeptionnelle porte en anse de panier est remarquablement ornée d’une frise de feuilles de choux.
Son lavabo du XVIe siècle. N’ayant pas subi de buchage, son architecture typique est restée intacte. De cuve octogonale, il sert à évacuer les eaux ayant servi au lavement des mains. Il est toujours en service.
Les salles supérieures
Côté sud, au-dessus de la sacristie et de la salle capitulaire, se trouvent deux salles de travail des Chanoines. L’une est ornée d’une imposante cheminée du XVIIe siècle, ses fenêtres donnant sur la Loire sont équipées de sièges en pierre à la manière des châteaux médiévaux.
Sur le collatéral Nord, remarquez la voute nettement plus basse de la dernière chapelle. Au-dessus de cette chapelle, se trouve une petite salle de travail chauffée par une belle cheminée du XVe siècle