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Glossaire

Quelques termes d’art et d'architecture religieuse

schéma

A

Abat-sons : planches de bois bardées d'ardoises ou de plomb garnissant dans les clochers les ouvertures placées au niveau des cloches.

Abbaye : monastère dirigé par un(e) abbe(sse).

Abbé : étymologiquement, de l'araméen "abba" : père. supérieur d'un monastère d'hommes érigé en abbaye.

Abside : extrémité semi-circulaire ou polygonale d'une nef.

Absidiole : chapelle semi-circulaire qui ouvre sur le transept. : ensemble composé d'un arc et des montants qui le soutiennent.

Appareil: Agencement des pierres d’une maçonnerie ; aspect de la maçonnerie qui en résulte ; caractéristiques (taille, épaisseur, etc.) des pierres de maçonnerie.

Arcature : décor architectural constitué d'un ensemble d'arcades.

Arc boutant : arc extérieur à l'édifice, accolé à un mur pour transférer la poussée d'une voûte vers un pile de pierre appelée culée. Les arcs-boutants peuvent être à deux niveaux et/ou à double volée. Il s'agit d'une invention romaine. Leur première utilisation dans les églises de France date de 1125, suite à l'effondrement de la voûte de Cluny. Cet outil architectonique, jugé initialement peu séduisant, se généralise progressivement avec le gothique et son esthétique s'améliore.

Avec brisé : arc composé de deux arcs de cercle.

Arc de décharge :arc placé au-dessus d'un linteau ou d'arcades pour les aider à supporter le poids du mur qu'ils soutiennent

Arc doubleau : arc séparant deux parties de voûte ou renforçant un berceau.

Arc en plein cintre : arc en demi cercle.

Architrave : dans une colonnade, pièce rectiligne de longue portée reposant sur les colonnes par l'intermédiaire des chapiteaux.

Archivolte: arc qui surmonte l'ensemble des voussures (Wiki Goombiis - portail roman)

Assomption : montée au Ciel de la Vierge.

Astragale : anneau à la base d'une corbeille de chapiteau.

B

Balustrade : rangée de balustres, c'est à dire de petites colonnettes. Cet élément décoratif peut se trouver à l'extérieur devant une claire-voie ou un pignon ou à l'intérieur le long des tribunes ou pour orner les croisillons.

Bandes lombardes : bandes verticales ou lésènes reliées entre elles par de petits arcs. On les rencontre fréquement dans l'art roman.

Baptistère : le baptistère est le lieu où se pratique la baptême. Il abrite initialement une petite piscine appelée cuve baptismale (pour les immersions complètes). A l'origine, il se situait hors des lieux de culte avant d'y être intégré sous forme de chapelle abritant les fonts baptismaux.

Barlongue : voir Voûte.

Bas côtés : voir collatéral

Basilique : à l'origine la basilique est un édifice antique, une sorte de forum fermé, formé d'un bâtiment rectangulaire divisé en trois nefs. Par la suite, les première églises ayant repris cette forme architecturale sont nommées ainsi. Ce sens n'est cependant pas celui qui est retenu aujourd'hui. Dans la majorité des cas, une basilique est un édifice qui a reçu ce titre honorifique, décerné par le pape, en raison de son prestige particulier. C'est pourquoi des cathédrales (maison de l'évêque) peuvent être aussi des basiliques (comme Saint-Denis, à la fois cathédrale et basilique).

Berceau (voûte en) : voir Voûte

Billettes : : éléments décoratifs constitués de tronçons de tores assemblés en damier.

Baptistère : le baptistère est le lieu où se pratique la baptême. Il abrite initialement une petite piscine appelée cuve baptismale (pour les immersions complètes). A l'origine, il se situait hors des lieux de culte avant d'y être intégré sous forme de chapelle abritant les fons baptismaux.

Boudins toriques : les boudins toriques sont des moulures en forme de cordon. Ils peuvent servir de voussures dans des portails romans, ou encore prendre la place d'ogives dans des voûtes romanes.  

C

Cantonné : un pilier est cantonné lorsque ses angles saillants reçoivent des colonnes engagées. Une colonne est dite cantonnée lorsqu'elle intègre l'angle rentrant d'un pilier cruciforme.

Capitulaire (salle) : également appelée salle du chapitre. Les moines s'y réunissaient quotidiennement pour y discuter un chapitre de la règle de Saint Benoit, pour y avouer leurs fautes ou pour y résoudre des problèmes administratifs. Le chapitre élisait l'abbé chargé de diriger l'abbaye. On trouve des salles capitulaires non seulement dans les monastères mais aussi dans la plupart des cathédrales : c'était en effet l'un des centres de décision de l'évéché.

Chaire : petite tribune surélevée accessible par un escalier qui permet au prêtre d'être des fidèles lorsqu'il prêche. On trouve des chaires en bois, en piere... EZglise Sainte Croix aux mines Alsac - Wiki Comons Ralph Hammaann

Chancel : clôture en métal, marbre ou bois placée autour du choeur. Pieta dans le chancel de la Cathédrale de Chartres )- Wiki Comons Marianne Casamance

Chanoine : les chanoines sont initialement régis par une règle inspirée de saint Augustin, définie vers 654 par Chrodegang. Ils ne sont pas liés par des voeux contrairement aux moines. En 1059 est établie une distinction entre les chanoines séculiers (en contact avec le monde, sans vie communautaire), et les chanoines réguliers qui vivent en communauté tout en assurant des messes, des prédications et sacrements qui leur laissent un contact avec le monde extérieur. Un autre ordre, les chanoines de saint Victor de Paris, est créé en 1108. Ces chanoines suivent une règle plus rigoureuse et leurs activités intellectuelles annoncent la création des grandes universités. Enfin, un troisième ordre, les prémontrés est créé en 1120 par Norbert et privilégie la pauvreté et le travail.

Chapelle : La chapelle peut être un lieu de culte intégré à un établissement (château, collège, hôpital, monastère ...). Dans une église, c'est un espace pour un culte secondaire, dédié à un saint particulier. Enfin, cela peut être une église qui ne constitue pas une paroisse (du fait souvent de la présence d'une autre église proche qui remplit ce rôle). Chapiteau : pierre qui couronne le fut d'une colonne, généralement composé d'un tailloir et d'une corbeille (voir ces mots). Les chapiteaux portent généralement un décor. Celui-ci peut-être composé de simples feuillages (feuilles d'acanthe ou crochets, très répandus dans l'art gothique), de compositions végétales complexes, d'animaux étranges ou de scènes historiées (décors plus fréquents dans l'art roman). Plus rarement, le chapiteau est cubique et sans décor (art carolingien) ou à godrons.

Chapiteaux : Partie supérieure d’une colonne, de forme élargie, généralement ornée. Ornement qui couronne un élément architectural.

Châsse ou reliquaire: Coffre où sont gardées les reliques d'un saint. Il s'agit très spécialement des reliquaires primitifs qui gardaient la forme d'un cercueil. En bois à l'origine, elles furent réalisées en métal. Les châsses ont gardé généralement la forme soit d'un sarcophage, soit d'une église en réduction. Depuis le XIIIe siècle, elles sont de plus en plus décorées. Elles ne restent plus cachées sous l'autel, mais sont exposées et porter en procession. Les châsses peuvent prendre toute sorte de formes (main, statuettes, croix...). Cf. reliques. Châsse de Sainte Colette - Poligny Jura

Chauffoir : c'est la seule pièce chauffée de l'abbaye. Elle était essentielle l'hiver pour les malades et souvent accolé au scriptorium pour que l'encre des moines copistes ne gèle pas. Parfois le chauffoir faisait lui-même office de scriptorium.

Chevet : partie semi-circulaire qui se trouve derrière le chœur d’une église.

Chimère : Très présents dabs l'architecture du moyen-âge, ces statues ou ornements de voutes représentent des monstre hybrides composés de plusieurs animaux. ces créatures, le plus souvent malfaisantes sont porteuses de très nombreuses charges symboliques. Dans la mythologie grecque, la chimère est une créature fantastique malfaisante dont le corps tenait généralement pour moitié du lion et pour l'autre moitié de la chèvre, et qui avait la queue d'un serpent1. Le nom de « chimère » a été donné à des bêtes fantastiques qui n'ont de commun avec l'animal de la mythologie que le caractère composite bizarre. Voir l'excellente page de wikipedia :

Choeur : partie d'une église qui abrite l'autel et dont l'accès est réservé au clergé. Stricto sensu, c'est la partie droite entre le transeptet l'abside, même qi par extension, il peut désigner l'ensemble. Dans les cathédrales, il est très souvent entouré d'un déambulatoire, dont il est séparé soit par une grille, soit par des clôtures (de bois ou de pierre), et de chapelles. Le choeur a souvent été, également, séparé de la nef par un jubé, ce qui rompait l'unité de l'espace dont on bénéficie désormais en entrant dans la plupart des cathédrales. Voir clôture, jubé.

Chrisme : monogramme du Christ, formé des deux premières lettres de son nom en grec (X, P) ainsi que de l'alpha et de l'omega.

**Ciboire : ** (du latin ciborium, lui-même du grec kibôrion, qui signifie coupe), est un vase sacré, utilisé dans plusieurs liturgies chrétiennes. En général fermé d'un couvercle surmonté d'une croix, il est destiné à contenir les hosties consacrées par le prêtre durant la cérémonie eucharistique, soit pour les distribuer aux fidèles au moment de la communion, soit pour les conserver dans le tabernacle

Cintre : voir arc en plein cintre

Claveau : pierre entrant dans la composition d'un arc.

Clef de voûte : pierre placée à l'intersection des nervures qui soutiennent une voûte. La clef peut être pendante (exemple Clef de voute avec Diablotin - Abbaye aux Dames - Caen - Wiki CBID).

Clocheton : petit clocher ornant la base d'une flèche ou les angles d'un édifice (exemple de la cathédrale de Rouen).

Cloître : le cloître est constitué de quatre galeries encadrant un jardin. On trouve souvent deux points d'eau : un puits au centre (destiné à collecter les eaux de pluie) et un lavabo sur l'un des côtés (pour les ablutions). C'est à la fois un lieu de méditation et un lieu de passage. Dans les monastères, la salle capitulaire, l'église, le réfectoire (entre autres) ouvrent souvent sur le cloître.

Clôture : les clôtures enserrent le choeur et les stalles des chanoines. Elles marquent la séparation ente les religieux et les simples fidèles. A l'origine, elles étaient souvent totales, instaurant une rupture entre le choeur et la nef, marquée par un mur percé d'une porte. Elles étaient donc à la fois séparation et lien (surtout lorsqu'elles étaient surmontées d'un jubé) Elles sont souvent ornées de programmes iconographiques très développées, notamment lorsqu'elles séparent aussi le choeur du déambulatoire (Chartres, Albi...). Voir aussi Jubé - Chancel.

Collégiale : église qui, sans être une cathédrale, possède un chapitre de chanoines.

Collatéral : nef latérale d'une église. Si sa hauteur est inférieure à celle de la nef principale, elle est nommée bas-côté.

Colonne : support (pilier) généralement cylindrique. Les colonnes peuvent être monolithes ou composées de plusieurs tambours. Elles sont adossées lorsqu'une petite partie de leur fut est noyée dans la maçonnerie d'un pilier ou d'un mur. Elles sont engagées lorsqu'il n'y a plus qu'une demi-colonne qui ressort de la maçonnerie. Elles sont cantonnées quand elles se glissent dans les angles rentrant d'un pilier cruciformes. Elles sont fasciculées lorsque qu'elles sont réunies en faisceau. Elles sont accouplées lorsqu'elles se présentent par deux.(Alienor.org).

Commende : le régime de la commende, instauré par Clément VI (1342-52) implique pour une abbaye de perdre partiellement son autonomie puisque son abbé est alors choisi par le Pape parmi les membres du clergé séculier. L'abbé ainsi nommé perçoit les revenus de l'abbaye et s'occupe de sa gestion tandis que le pouvoir spirituel est remis aux prieurs. Par la suite, la possibilité de confier un bénéfice ecclésiastique à un clerc ou même à un laïc s'étend aux souverains. En France, c'est le concordat de Bologne (1516) entre François Ier et Léon X qui permet l'instauration d'une commende royale et non papale. Le passage à ce régime marque souvent le début d'une décadence des moeurs, l'abbé ne se souciant que de son propre profit.

Console : socle sur lequel repose une statue ou une ogive qui ne retombe pas sur une colonne.

Convers : membre non-clerc d'une communauté religieuse, qui ne chante pas au choeur et est chargé du service domestique de la communauté monastique, notamment des travaux les plus pénibles (agriculture). Il n'a pas voix au chapitre, c'est-à-dire qu'il n'a pas à donner son avis. Les convers n'ont pas la même instruction que les moines et n'ont pas les mêmes obligations spirituelles (leur emploi du temps ne laissant pas autant de place à la méditation).

Contrefort : massif maçonné, formant une sorte de pilier engagé, assurant la stabilité d'un édifice en lui apportant un appui extérieur. Voir arc-boutant, culée.

Corbeau : pièce en saillie sur un mur, ayant un rôle de support. Le corbeau n'a pas la fonction décorative des modillons, cul-de-lampes ou consoles.

Corbeille : dans un chapiteau, partie principale autour de laquelle se déploie un décor géométrique, végétal ou historié

D

**Déambulatoire **: à l'origine, couloir inventé par Grégoire le Grand pour permettre de circuler autour des reliques. Il s'agit plus généralement d'une galerie entourant le choeur et reliant les bas-côtés. Cette galerie sera progressivement dotée de chapelles rayonnantes (Xe ou XIe siècle), associant des reliques à un autel. L'ensemble s'inscrit dans un mouvement de reconquête de l'espace par le fidèle, qui date de l'époque romane. En édifiant des chapelles rayonnantes autour d'un déambulatoire, on libère de la place en avant du chevet.

Dormition : mort de la Vierge.

Double rouleau : voir arc en double rouleau.

Doubleaux : voir arcs doubleaux.  

E

Ebrasement : agencement en oblique, par rapport au plan du mur, des piédroits d'une baie ou d'un portail. (portail roman - Wiki Goombiis)

Ecoinçon : espace entre deux roses ou deux arcades insérés dans une bande ou dans une baie.

Elévation : face verticale d'un édifice (à l'intérieur comme à l'extérieur).

Enfeu : niche abritant un tombeau (et souvent un gisant). Voir gisant, transi .

Engagée (colonne) : demi-colonne qui se fond dans un mur ou dans une colonne plus large.

Entablement : ensemble reposant sur des colonnes et comprenant quatre parties, l'architrave, la frise, la corniche, le fronton.

G

Geminé : fenêtres, arcades, colonnes groupées par deux sans être en contact (souvent séparés par une mince colonne)

Gisant : statue ornant un tombeau et représentant le décédé (avant sa mort), allongé, le plus souvent les mains jointes. Un petit animal est fréquemment présent aux pieds de la statue -parfois remplacé par un coussin). Les gisants, contrairement aux transis ne sont pas présentés de façon réaliste. Les visages et les membres sont ceux de jeunes vivants endormis, les vêtements, souvent maginifiques, ont les plis qu'ils devraient avoir si la statue était à la verticale. A leur propos, Philippe Ariès écrit : " Ces gisants ne sont ni des morts ni des vivants dont on souhaite conserver la ressemblance (...) ils sont des beati, des bienheureux". Parfois, les gisants sont différenciés selon leur fonction : le chevalier tient son épée à deux mains, l'évêque tient sa crosse et bénit de l'autre main, le roi tient son sceptre. Le plus souvent ils sont en prière. Certains gisants quittent leur attitude de sommeil et lisent (tombeau d'Aliénor d'Aquitaine à l'abbaye de Fontevrault photo Wiki Commons Domaine public).

Godron : le godron est un motif composé d'une succession de renflements. On en trouve surtout dans l'art roman, notamment sur les chapiteaux.

Grande arcade : arcade faisant communiquer la nef centrale et les bas-côtés.  

H

**Harmonique (façade) **: inventée par les architectes normands au milieu du XIe siècle, la façade harmonique est d'une composition assez simple. C'est un rectangle divisée en trois parties - avec chacune un portail - dont la plus large se trouve au centre. Les deux parties latérales sont surmontées de tours abritant les cloches et qui sont normalement symétriques. Ce type de façade permet un accès plus direct du fidèle à la cathédrale.(Caen - Wiki Commons I Ttaylor).

I 

Imposte : pierre saillante reposant sur un piédroit ou un pilier

Incrédulité de Saint Thomas : lorsque le Christ ressuscité se présente aux apôtres, Saint Thomas met en doute la réalité de ce qu'il voit. Le Christ l'invite alors à toucher la plaie de son côté pour le guérir de son incrédulité. On oppose généralement cette scène, où le Christ accepte un contact charnel, au Noli me tangere, où il le refuse.

Inquisition : la Sainte Inquisition est une juridiction ecclésiastique spécialisée dans la lutte contre les hérésies, qui joua un rôle important du XIIIe au XVIe siècle. Organisée en 1231 par Grégoire IX, qui la confia aux dominicains, sa première mission fut d'éliminer les cathares, mais elle se chargea par la suite de faire brûler les templiers, des juifs, des musulmans. Innocent IV autorisa l'usage de la question dès 1252. En France, son importance décrut dès la fin du XIVe siècle, alors qu'elle allait connaître son plein essor en Espagne, de 1478 à 1484, sous l'impulsion des rois catholiques et du terrible Torquemada. En 1542 est créée à Rome la Congrégation de la Suprême Inquisition, qui s'occupa du protestantisme et d'autres hérésies. La congrégation changea de nom en 1908 (Congrégation du Saint Office) pour devenir la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1965. Intrados : surface intérieure d'un arc ou plutôt d'un ensemble d'arcs (voussures). Si beaucoup d'intrados romans ne sont pas ornés (comme à Moissac), les intrados des portails gothiques le sont quasiment tous.  

J

Jessé : Jessé est le père de David. Il est lié à deux types de représentation:

Jésuite : la Compagnie de Jésus fut fondée en 1540 par Ignace de Loyola. L'organisation est de type militaire et très hiérarchisé. L'ordre est dirigé par un préposé général. Les jésuites ont eu un rôle particulièrement important dans la Contre-réforme, dans la colonisation de l'Amérique du Sud, dans l'enseignement. Ils s'impliquèrent dans la lutte contre le jansénisme, le gallicanisme et autres controverses.

Jubé : tribune transversale en forme de galerie, élevé entre la nef et le choeur, dans certaines églises. Le jubé marque la séparation entre le choeur des chanoines et l'église, occupée par les fidèles. La tribune repose souvent sur un mur percé d'une porte appartenant à la clôture. Le prêtre pouvait accéder au jubé depuis le choeur pour lire les évangiles et prêcher tout en étant visible aux fidèles. La plupart des jubés ont été détruits à partir du XVIIe siècle.


Cordelière : élément décoratif sculpté en forme de corde

Coupole : voûte hemisphérique lorsque la coupole est construite sur un plan carré ou octogonal, le passage du carré ou de l'octogone à la sphère se fait par le biais de trompes ou de pendentifs

Croisillon : le terme croisillon, selon certains spécialistes, ne devrait être employé que pour désigner la traverse d'une fenêtre à meneaux. Cependant, son acception la plus courante est celle qui désigne le bras du transept, et c'est dans ce sens que nous l'employons.

Crypte : espace généralement aménagé en dessous du choeur et qui abrite les corps de saints et parfois de rois.

Culée : élément de maçonnerie destinée à contenir la poussée d'un arc, d'une voûte. La culée est aussi appelée pile.

**Cul-de-four **: voûte formée d'une demi-coupole (quart de sphère).

Culot : support d'une retombée d'ogive lorsque celle-ci ne repose pas sur une colonne.